12 septembre 2009
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Aujourd'hui, deuxième jour de vendanges, malgré la fraîcheur du matin et un petit vent, le soleil brille, ce qui rend le travail moins pénible. Les premiers raisins sont pressés, ils étaient superbes dodus à souhait (je ne pense pas que le terme dodu soit celui qui convient) disons plutôt gorgés de sucre et de soleil, donc pour le moment RAS. Je n'ai vu personne ce matin, il faut dire que j'étais partie de bonne heure chez la coiffeuse., un endrit où d'habitude la bonne humeur est de rigueur, aujourd'hui celle-çi était plutôt morose. La jeune patronne (elle vient de reprendre la succession de son père) va faire des travaux et cela la stresse, la manucure a des preoblèmes avec son beau-père, ce qui, il me semble retentit sur son couple! bon, je pense que tout va s'arranger!
Je ne vais pas faire de vélo, malgré le beau temps car il y a beaucoup de "personnes" qui trainent pendant les vendanges, dommage! bonne journée à tous.
Published by marie des vignes
11 septembre 2009
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Ce matin, le premier coup de sécateur a donné le signal des vendanges dans notre exploitation. La brume pour ne pas dire le brouillard qui enveloppait les coteaux, ainsi que la fraîcheur du petit matin, autant de signes qui annoncent que l'heure de la récolte a sonné. Fruit du travail de toute une année, les vendanges sont un momment important , si ce n'est le plus important, dans notre métier. Les raisins sont sains, le soleil a refait son apparition, les équipes sont à la tâche et déjà 2 remorques sont entrain d'être déchargées au pressoir. Je ne vois les vendanges que de loin car je ne fais plus la cuisine (je ne m'en plains pas) . Nous avons passé le relais à nos enfants, mon mari monte encore à la cuverie pour jeter un oeil discret, notre gendre n'apprécierait pas de le voir commander et c'est normal, chacun sa façon de travailler et les temps ont changé, je dois dire qu'il a plus de mal que moi à se détacher, même s'il dit le contraire.
Maintenant ce sont des équipes de tâcherons (cela veut dire qu'ils sont payés aux kilos de raisins coupés) donc il ne reste à nourrir qu'une vingtaine de personnes: les gens qui travaillent au pressoir et nos ouvriers permanents. J'espère toujours que tout va bien se passer , sans problèmes majeurs, car malheureusement on en a connu, c'était au temps où nous logions tout le monde et ce n'était pas facile de faire vivre en communauté toutes ces personnes différentes. Il y avait ceux qui venaient travailler pour gagner un peu d'argent et les autres qui venaient surtout pour s'amuser, le réveil de certains matins étaient difficiles, car s'ils rentraient épuisés de leur journée (c'est vrai que c'est un travail dur) après la douche cela allait nettement mieux et ils n'étaient jamais couchés. Surtout les dernières années où j'ai vu être obligée de confisquer les clés des voitures pour les empêcher de sortir complètement ivres, pas de vin mais de toutes sortes de boissons qu'ils avaient amené. 
Published by marie des vignes
10 septembre 2009
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Hier après-midi, j'ai reçu un coup de téléphone de ma dernière cousine du côté de mon père. Elle s'appelle Marcelle et a 93 ans, elle vit maintenant dans une maison de retraite, dans laquelle elle se sent bien. J'avais un peu peur qu'elle est eu une autre attaque car j'avais téléphoné 3 fois en laissant des messages et pas de réponses, j'ai envoyé un mail à sa fille qui ne m'a pas répondu car elle était absente, d'où mon inquiétude. Nous avons bavardé un long moment , elle se souvient de tout, du passé et du présent, elle m'a fait part de son inquiétude concernant son arrière petit-fils qui vient de s'engager dans l'armée. Nous avons ensuite parlé de l'exode, nous avions regardé le documentaire à la télé, elle se souvenait être partie avec ma mère, ma grand-mère paternelle, sa belle mère, et la belle-soeur de maman, rien que des femmes car les hommes étaient partis au front et elle m' a rappelé que ma grand-mère avait pris le commandemant de cette petite équipe de femmes, car il y eut des tiraillements, ces femmes n'avaient pas l'habitude de vivre ensemble, surtout dans ces conditions! enfin bref, j'ai passé un bon moment. Je suis heureuse de voir qu'elle toujours cette envie de vivre et c'est réconfortant!
Tiens, ce n'est plus tout a fait l'heure, mais je vous invite à ma table, jolie table me direz-vous, mais il n'y a rien dans les assiettes, je vous laisse le choix du menu!
Published by marie des vignes
8 septembre 2009
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15:09
Un ami d'enfance vient de m'envoyer un mail de 10 pages, j'adore sa prose et son humour,un pssage m'a vraiment beaucoup amusée et pourtant le fait qu'il me racontait nétait pas drôle, mais il a une façon de dire les choses qui m'ont pliées de rire et je dois dire que cela ne m'arrive pas souvent. Mon Dieu que cela fait du bien! les occasions de rire sont tellement rares en ce moment, que j'ai vraiment apprécié ce moment, d'autant plus que je l'ai partagé avec mon mari.
Chaud, il fait très chaud, les vendanges sont pour vendredi, gros moment de stress pour cette période, surtout pour nous enfants qui ont repris l'exploitation, mais malgré tout nous nous sentons encore concernés, même si ce n'est plus pareil que lorsque l'on est aux commandes. Nous aiderons de notre mieux.
Il n'y a pas que nous qui rions, les raisins aussi adorent ce soleil qui les fait mûrir et qui promettent un jus de très bonne qualité!
Published by marie des vignes
7 septembre 2009
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Je viens de finir de faire "mon ménage", si je vous dis que j'aime ça, me prendrais-vous pour une folle? passer l'aspirateur, laver les sols, faire briller les meubles, je vous le dit tout net ça me détend! na!
maintenant, je vais me reposer en lisant la presse quotidienne et le journal local où il y a parfois des choses amusantes (pas beaucoup) mais quand ça arrive et que cela me fait sourire, cela me remet le moral au beau fixe. En parlant de beau, le ciel est entrain de se couvrir, je croyais qu'il allait faire très beau toute la semaine d'après les prévisions. Hier après-midi, mon mari et moi nous sommes allés nous promener au milieu des vignes et dans les villages alentour, les raisins mûrissent bien et s'il n'y a pas d'orage de grêle, la récolte promet d'être belle. J'ai fais quelques photos mais je n'ai pas eu le temps de les entrer sur l'ordinateur (le ménage ayant la priorité), je ferais demain, en attendant je vous envoie d'amicales pensées, à bientôt.
Published by marie des vignes
6 septembre 2009
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Ce matin , j'ai récupéré une de mes petites filles, pas d'école, elle avait mal à la tête et un peu de fièvre, alors nous appliquons le principe de précaution! Si cela se trouve elle n'a que pris un coup de froid, l'année dernière, elle serait retournée à l'école l'après-midi, mais "la méchante grippe " a fait son apparition, alors on suit les conseils, même si je ne vois pas très bien à quoi cela peut servir, car si on ne fait pas une prise de sang on ne sait pas quel est le virus qui nous frappe, du moins c'est ce que j'ai pu comprendre.
Par contre, j'ai reçu un mail de 10 pages d'un ami d'enfance, que j'ai retrouvé grâce à un site d'anciens camarade de classe. Je passe toujours un très bon moment à lire sa prose, il plein d'humour, de gentillesse. Voilà quelque chose qui fait plaisir, j'ai même piqué un fou rire, comme il y avait longtemps que je n'en avais pas eu, à la lecture de certains passages. Comme les occasions de rire sont rares en ce moment, j'apprécie doublement.
Chaud le soleil cet après-midi, aussi est-ce nos raisins qui vont rire!Pour nous la date des vendanges est fixée à vendredi, c'est toujours une grosse période de stress, même si pour nous maintenant, on est plus "aux commandes", pour nos enfants, qui ont repris l'exploitation, nous sommes solidaires et nous leur rendrons service bien volontier, dans la mesure de nos possibilités!
Published by marie des vignes
6 septembre 2009
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Une jolie image pour faire oublier la précédente!
Published by marie des vignes
6 septembre 2009
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13:50
Je viens de finir la lecture d'un livre qui m'a fortement déplu, dès les premières pages , je savais que je n'aimerais pas, mais quand j'ai lu la phrase suivante, j'ai su que je detesterais: elle a souri et ce sourire de grosse était si hideux, si concupiscent....le désir sexuel est si libidineux chez les filles moches Horrible! Tant pis si l'on pense que je manque d'humour, mais cette phrase là me hérisse. Une femme auteure aurais-t-elle eu les mêmes mots pour décrire le désir d'un homme laid? moche est un mot détestable, désobligeant , méprisant.
Pourquoi avoir lu cette prose qui ne me convenait pas me direz-vous? eh bien, tout simplement parce que je fait partie d'un jury, au sein de la bibliothèque, et nous devons élire un livre sur 8 . J'en ai déjà lu 4, je n'ai pas encore eu de coup de coeur pour l'un ou l'autre (surtout le dernier, bien sûr qui est "hors course" pour moi. a suivre.....
Published by marie des vignes
5 septembre 2009
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Un bonjour en passant, je reviens de faire les courses, beaucoup de monde au super marché, mais ouf, c'est fait, je n'aime pas faire les courses dans les super marchée, malheureusement, dans nos villages il n'y a plus d'épicerie, ni de boulanger, ni de boucher et encore moins de poissonniers, alors il faut bien aller "en ville" 35 kms aller-retour, il n'y a plus de transport en commun, c'est le drame de nos petites campagnes, quand on ne peut plus conduire il faut s'en aller, dommage....... mais c'est les modes de vie qui ont changé, on n'y peut rien et rouspéter ne servant strictement à rien, sauf à énerver tout le monde autour de moi j'arrête. Je vous souhaite à tous un bon dimanche, le soleil brille et brillera encore plus demain! a bientôt
Published by marie des vignes
4 septembre 2009
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12:40
Hier, jour de rentée des classes pour mes petits enfants, beaucoup de souvenirs sont remontés à la surface de ma mémoire. J'aimais beaucoup et j'aime toujours d'ailleurs ce moment, c'est là que je prends de bonnes résolutions . Il y a l'odeur des cahiers neufs et des livres qu'il va falloir couvrir, de mon temps (après la guerre) les livres étaient souvent vieux et l'on devait recoller les pages, les cartables n'étaient pas changer tous les ans, mais j'étais heureuse de retourner à l'école, revoir les "copines", faire connaissance avec la nouvelle maîtresse, et dans le primaire à cette époque, les récompenses: croix d'honneur que l'on accrochait fièrement à sa blouse (noire liséré rouge ou bleu) pendant une semaine et l'on devait la redonner , je dois avouer que les semaines se suivaient mais pas forcément avec d'aussi bons résultats. Le bonheur suprême était lors de la photo individuelle où l'on pouvait voir cette magnifique croix. J'ai encore quelqu'unes de ces photos, il faudra que je les recherche pour les montrer à mes petits enfants, aussi fière que quand mes parents les montraient à mes grand-mères qui ne manquaient pas de me féliciter, ce qui m'encourageait à continuer à bien travailler. Pour moi, l'école reste un temps béni, j'aimais aussi les jeudis, je faisais la grasse matinée en attendant ma "Mémère Alice" qui venait me garder à la maison durant l'absence des mes parents, papa travaillait comme tourneur dans une usine, la polymécanique à Pantin, et maman, chez Félix Potin au laboratoire d'où elle me ramenait beaucoup de friandises. Mémère Alice allait me chercher mon hebdomadaire "Lisette"; elle me portait mon petit déjeuner au lit (café au lait et tartines de pain frais beurrées, la boulangerie était dans le même immeuble) ensuite je lisais et me levais!
quand je voulais
Le soleil vient de refaire son apparition après une bonne grosse pluie de ce matin, c'est bon pour le raisin!
Published by marie des vignes
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